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Vie Pratique

L’évolution de la résistance iranienne

La Résistance du peuple iranien a vu le jour le 21 juillet 1981 pour marquer l’anniversaire du soulèvement iranien en 1952 contre le régime de ce temps. Ainsi, fut mise en place la formation d’une coalition de l’opposition pour renverser le régime du Guide suprême des mollahs et instaurer une démocratie pluraliste en Iran. Dix jours plus tard, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a été établi en France. C’est le démarrage de la résistance iranienne, où le CNRI entame l’adoption de sa propre Constitution et son programme.

Qu’en est-il du régime des mollahs en Iran ?

Proclamée le 1er avril 1979, la République islamique d’Iran a une double légitimité fondée sur la religion chiite et la sanction populaire. À sa tête se trouve le Guide suprême, le véritable détenteur des pouvoirs. Le président, élu au suffrage universel, dirige le gouvernement. Mais, il est dit que la réalité du pouvoir est entre les mains des mollahs, les seuls détenteurs légitimes de l’autorité légale.

Le régime iranien continue de faire face à une pression au lendemain de la dénonciation de la fraude électorale de 1979. Elle vient surtout de l’intérieur, car les manifestations intérieures continuent jusqu’en 2018. Cela malgré la violence des forces de l’ordre et les arrestations arbitraires. C’est la jeunesse iranienne qui se fait menaçante, fatiguée de l’anémie économique du pays. De plus, des luttes intestines fragilisent le régime, au niveau politique.

Une lutte pour plus de respect des droits humains

La peine de mort en Iran représente le châtiment suprême dans ce pays. En effet, l’Iran fait partie des pays où son application est la plus poussée. Elle s’applique à des crimes non violents, aux mineurs, et se manifeste parfois par lapidation. L’abolition de la peine de mort Iran ne sera pas pour bientôt. Rien qu’en 2017, l’Iran a exécuté au moins 507 personnes, dont 6 femmes et 4 personnes mineures.

En outre, l’Iran figure parmi les pays qui n’ont pas adhéré à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Celle-ci a été adoptée en décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations Unies. En décembre 2017, le gouvernement iranien a mis fin au port du voile islamique pour les femmes. Or, dans la réalité, le voile est toujours obligatoire. Seulement, il y a eu juste un assouplissement pour les voiles « mal portés » et uniquement à Téhéran. Les femmes concernées ne feront plus de prisons, mais des cours islamiques obligatoires.

Maryam Radjavi, présidente du CNRI en exil en France, ne cesse de mener un combat ouvertement opposé au caractère discriminatoire des mollahs :

  • pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes;
  • pour le droit des femmes à exercer, à égalité avec les hommes, le leadership dans la vie politique et civile avec une participation égale à la direction politique.

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