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C’est comme si les départs de Cristiano Ronald et de Zinédine Zidane avaient fait chavirer, à nouveau, le bateau madrilène. Rappelons que les résultats du club de la capitale espagnole laissaient à désirer avant l’arrivée de Mourinho en 2012.
Mais voilà que le Real Madrid peine désormais à exister dans la Liga, qu’il limoge son coach en un claquement de doigts. Le Real Madrid est pourtant une équipe de stars, dont la pièce maîtresse, Luka Modric, a logiquement décroché le ballon d’or. Remporter la Liga étant une mission impossible, peut-être le club mise-t-il, une fois de plus, sur la Ligue des Champions.
Le Real Madrid vit dans un ouragan permanent
Il ne s’agit pas seulement pour le Real Madrid de gagner ou de remporter des matchés emblématiques contre le Barça ou l’Atletico Madrid. Le club de la capitale est condamner non seulement à gagner mais surtout à marquer le plus de buts possible. Seulement voilà, la défense madrilène est loin d’être la plus solide de la Liga.
Pourtant, la composition de cette défense fait envier de nombreuses autres équipes d’envergure européenne. C’est le cas notamment de la charnière centrale. Le duo Varane-Ramos est un des plus performants en Europe. Pour certains observateurs, l’avenir de cette charnière peut déjà poser problème. Des journalistes et entraîneurs affirment en effet que Raphaël Varane serait moins performant quand il porte le maillot de l’équipe de France. Autant dire que sans un défenseur de qualité comme Ramos à ses côtés, l’international français serait moins déterminant.
Les Madrilènes sont-ils trop perfectionnistes ?
Une chose est certaine, le Real Madrid a horreur (ou peut-être honte) de ses échecs. La plupart des grands clubs européens acceptent leurs défaites et disent vouloir en tirer des leçons. A la Maison-Blanche, le staff met plutôt la pression sur le coach et les joueurs. Même des joueurs cadres comme Ramos ou Modric ne sont pas à l’abri des vagues.
Les pressions sont poussées à leur paroxysme lorsque le club en vient souvent à relativiser leurs victoires, pourtant bien méritées. La victoire contre l’Atletico n’était pas satisfaisante pour le staff, le score final étant de 2-1. Certaines anecdotes semblent parfois ridicules. Quand le staff comment des résultats positif, il attribuerait cela à de la chance ou à des maladresses des adversaires, plutôt qu’à la qualité des Madrilènes.
Le Real Madrid, davantage club européen que club espagnol
Pour l’heure, la Maison-Blanche semble avoir fait une croix sur la Liga. Le club compte bien décrocher la Ligue des Champions pour la troisième fois consécutive. Mais vu la façon dont les choses ont tourné avec Lopetegui, les observateurs sont sceptiques. Cela dit, le Real Madrid n’a jamais eu besoin d’être favori pour vaincre tour à tour des grands clubs comme la Juventus ou le Bayern.